texte
jeudi 24 septembre 2009
mercredi 8 avril 2009
dimanche 8 février 2009
Le pain bénit
j'ai passé une enfance calme et tranquille dans une petite ville de l'Aisne ,ou seul le dimanche apportait un peu d'animation ,surtout quand arrivait la période du pain bénit, c'est une coutume
qui consiste pour les paroisiens à offrir à tour de rôle trois brioches dont la plus grosse sera
distribuée en petits morceaux , aux assistant de la messe du dimanche . L'usage veut que la
famille qui offre le pain bénit , soit représentée par une petite fille , les voisins n'ayant pas de fillette demandaient à ma grand'mère si je voulais bien m'en charger ,ce que je faisais volontier
C'est ainsi que vêtu de mes plus beaux habits , serrant la main de grand'mère , nous partions à
la grand messe , elle profitait du chemin pour me faire la leçon :<>
Nanti de ces recommandations nous entrions dans l'église,toujours à la mème place près de
l'allée centrale ; il me fallait alors attendre le moment ou d'une douce pression à l'épaule elle me
signalait le moment de me lever , aller au pied de l'autel , ou un enfant de choeur me tendais un
cierge , que je devais tenir bien droit , suivant les recommandations, de ma grand-mère , je prenais position derrière un prie-Dieu sur lequel était posé en pyramide trois brioches odorantes , la plus grande qui après la bénédiction serait découpée en petits morceaux , et distribuée à l'assistance , la seconde qui revenait à la famille qui offrait Le pain bénit , la plus petite revenant au curé ; à la fin de la messe arrivait enfin le moment que j'attendais, porter la petite brioche à la cure ou l'abbé qui avait de grandes jambes m'avait devancé, je lui tendais la brioche, attendant la phrase rituelle : <<>> la réponse arrivait toute prête :<<>> et je pouvais ,enfin, déguster ce délicieux morceau de brioche tant convoité , j'avais 6 ans c'était en 1930 à Flavy-le Martel .
mardi 6 janvier 2009
UNE NOUVELLE ANNEE
C'est fini les fêtes sont terminées,avec comme à chaque fois,un peu d'amertume, pourtant j'ai la chance d'etre entourée par une famille aimante, mais comment oublier ce qui se passe autour de
nous,misère, solitude,guerre ou les enfants payent le prix fort de la folie des hommes, et malgré
tout chaque année on ne peux s'empêcher d'espèrer en des jours meilleurs alors: BONNE ANNEE
samedi 8 novembre 2008
Le Baptême des cloches
Dans mon enfance à Flavy le Martel, petite ville de l'Aisne , j'ai assisté à un événement rare :le baptême des cloches
,Reconstruite après la guerre de quatorze, l"église attendait ses nouvelles cloches pour carillonner les heures de notre vie.Cela avait commencé par une collecte faite par des bénévoles,
auprès des habitants qui ,après avoir donné leur obole, recevaient en échange une petite cloche
qui tintait quand on l'agitait;ma grand- mère l'avait accroché au revers de mon manteau,et cela me donnait l'impression de posséder un objet de grande valeur.Le grand jour arriva, vêtu de mes plus beaux habits,serrant la main de grand mère, j'entrais dans l'église ; juste après avoir passé le porche, elles étaient là ! alignées par ordre de grandeur,revêtues de robes de mousseline en forme d'aube sans manche , resserrées au sommet par des flots de ruban de satin ,blanc ,bleu et
rose ,portant le nom de leurs marraines, filles des plus généreux donateurs.Défilant devant elles,
chaque paroissien recevait un cornet de dragées et , traversant l'allée centrale gagnait sa place
afin de suivre la cérémonie.Après avoir béni les cloches,l'évêque coiffé de sa mitre ,tenant sa crosse dorée à la main, suivi du clergé en grand apparat se dirigea vers le choeur pour célébrer la messe.Je commençais à ouvrir mon cornet de dragées , ayant dèja leur goût sucré au bord des lèvres , quand ma grand-mère fronçant les sourcils ,me fit comprendre que ce n'était pas le bon moment,je dus attendre la fin de la messe qui me parut interminable pour pouvoir, enfin ,sucer les délicieuses dragées souvenir de cet événement mémorable.J'avais cinq ans et demi, c'était en mille neuf cent trente.
Les Demoiselles du Passage des Panoramas
aujour d'hui Samedi 8 novembre,nous nous retrouvons toutes les quatres, sous l'égide de Catherine pour un nouveau cours,pour moi travaux pratiques , je vais me rendre en repérage dans le passage ,prendre quelques photos, à plus.Voici le lieu ou nous nous retrouvons avec plaisir, tous les quinzes jours
quinzes jours
samedi 25 octobre 2008
Une petite fuge
le week-end avait été particulièrement beau ,l'après -midi était déjà bien avancé , la lumière était si belle que les jumeaux décidèrent de faire promenade à cheval . La nuit était tombée ,j'attendais la voiture de mes enfants , qui devait nous ramener à Paris, quand le téléphone sonna, pourrais tu prendre la lampe torche et aller dans le champ voir si le cheval est rentré me demanda Victor , qui m'expliqua qu'une branche l'ayant
heurté à la jambe ,il avait été désarçonné et que le cheval en avait profité pour prendre la fuite,après de vaines recherches aux abords de la forêt la décision fut prise de reprendre les recherches aux aurores . A l'aube Dominique reprit le chemin vers le pré, pensant que le cheval égaré ayant entendu les appels de son congénère Saltador , dont il était inséparable il aurait essayé de se rapprocher de celui ci, il grimpa la colline ,franchissant les barbelés, et arriva à l'orée de la forêt , là un hennissement le guida vers le cheval, qui signalant sa présence se laissa prendre sans résister; les fils barbelés qui clôturent les champs, l'avaient empêché de regagner son enclot .Heureux de retrouver son compagnon de pâture,côte à côte crinière au vent ,ils partirent en galopant .Mais là , le pré étant bien clôt,nous étions tranquilles.
jeudi 23 octobre 2008
Alexandra David Neel
La première femme à pénétrer au TibetUne citation d'Alexandra David Neel : ( A l'origine de toute connaissance, nous rencontrons la curiosité.Elle est une condition essentielle du progrès ) c'est la femme la plus extraordinaire qu'il soit, enfant terrible, adolescente contestataire,anarchiste dans sa jeunesse,et dans sa vieillesse, un des plus sages " Libres Penseurs "du XX e siécle.
Une vie consadrée à l'étude et aux voyages une vie qui me fascine.
dimanche 19 octobre 2008
australie
opera de Sydney
Architecte danois peu connu du public français , Jorn Utzon né le 9-4-1918 à travaillé avec Alvar Alto ,gagnant du concours de l'opéra de Sydney en 1957, à la suite de différents avec le gouvernement le chantier fut terminé par trois autres architectes.
Innauguré par la reine en 1973 , ses toits mi-voiles ,mi-coquilles font l'admiration de tous
Il a obtenu le prestigieux Pritzk;er Prise en 2003
mercredi 15 octobre 2008
week-end à la campagne
La météo annonçant du très beau temps, je décidai de partir en week-end avec mes enfants dans ma maison de campagne. Le lendemain de notre arrivée, la journée était bien avancé quand je décidai de m'installer sur la terrasse afin de profiter des derniers rayons de soleil,je regardai le grand tilleul,admirant son feuillage mordoré qui commençait à virer au roux fauve annonçant l'automne,quand un chose noire arriva vers moi à grande vitesse me frappant a l'angle interne de l'oeil droit,je portai ma main à mon visage j'y trouvai une jolie petite coccinelle étourdie par le choc ,elle ne bougeait plus,je la crus morte,mais ses pattes noires et fines, com mencérent à s'agiter,elle se dirigea vers le bout de mes doigts, ouvrit ses élytres et déplia ses fragiles ailes transparentes et s'envola dans l'azur aussi rapidement qu'elle était arrivée Victor et Alex qui arrivaient du jardin ,voyant mon oeil rouge me demandèrent ce qui m'étaitarrivée, j'en fis le récit, pouffant de rire ils s'empressèrent d'aller dire à leurs parents l'histoire de mamie qui s'était fait percuter par une coccinelle
Vous pouvez rire,mais je gardai mon oeil rouge et tuméfiè ,plusieurs jours,tout en me remémorant une comtine de mon enfance
Coccinelle Demoiselle
Bête à bon Dieu
Petit point rouge
Elle bouge
vendredi 10 octobre 2008
parc de la Villette
La Villette
Il y a huit mois quand nous avons commencées l'atelier,à la Cantine,je ne pensais pas que Catherine nous entrainerait sur les planches du théatre de la Villette,pour une expérience d'enregistrement en marge :du baiser de la méduse: de nous trouver dans cette action collective a étè tres vivifiant j'ai eu l'impression d'etre à nouveau dans la vie active,
Merci catherine
mercredi 27 août 2008
rentrée à Paris
Quand je suis arrivée sur Paris ,il faisait gris ,en sortant du métro il pleuvait que c'est triste une ville ,quand on ne vous attends plus ,comme dirait Aznavour; la récrèation est fini
lundi 25 août 2008
les rochers
de la terrasse
speloncato ;suite
en arrivant sur la terrasse c'est un plaisir de retrouver le vieux clocher et les montagnes environnantes
speloncato: le village
mercredi 20 août 2008
Pontrouchaud.Juillet 2008
On arrive à pontrauchaud ,par un petit chemin qui passe sous une allée de tilleuls et arrive à un
portail en pierre à demi écroulé, envahi par un massif de rhododendrons,un vieux puit couvert de lierre, est au centre de la pelouse qui monte vers la maison couverte de tuilles rondes,elle est flanquée de massives tours carrées; un grand escalier de grès court le long de la façade,contournant la tour de l'ouest,il donne accés à la porte d'entrée qui ouvre sur un vaste hall qui surprend par sa fraicheur
un escalier de bois à la rampe moulurée conduit à l'étage,les fenêtres des chambres donnent sur la prairie qui descend en pente douce jusqu'à la rivière dont les eaux vives se heurtant par endroits à de gros blocs de pierre forment des tourbillons couronnés d'écume,remontant le courant deux bras se forment enserrant une petite île verdoyante ,sur la rive près de la prairie,sous un massif touffu
une famille de ragondin a élu domicile,un mâle se repose sur une grosse pierre qui émerge de l"eau
portail en pierre à demi écroulé, envahi par un massif de rhododendrons,un vieux puit couvert de lierre, est au centre de la pelouse qui monte vers la maison couverte de tuilles rondes,elle est flanquée de massives tours carrées; un grand escalier de grès court le long de la façade,contournant la tour de l'ouest,il donne accés à la porte d'entrée qui ouvre sur un vaste hall qui surprend par sa fraicheur
un escalier de bois à la rampe moulurée conduit à l'étage,les fenêtres des chambres donnent sur la prairie qui descend en pente douce jusqu'à la rivière dont les eaux vives se heurtant par endroits à de gros blocs de pierre forment des tourbillons couronnés d'écume,remontant le courant deux bras se forment enserrant une petite île verdoyante ,sur la rive près de la prairie,sous un massif touffu
une famille de ragondin a élu domicile,un mâle se repose sur une grosse pierre qui émerge de l"eau
samedi 28 juin 2008
vacances
Ajourd'hui ce termine la première série de cours avec Catherine,j'éspère que je n'oublierai pas trop ce que j'ai appris
vacances suite
vacances
Les vacances arrivent je vais retrouver Claudine à Pontrouchaud,lecture , chaise longue au bord de la rivière, calme sereinté,en Aout la Corse,Speloncato ses sentiers de chêvres, la maison en haut du village adossée aux gros rochers ou les jeunes se retrouvent le soir ,je les entends de ma chambre qui s'interpellent joyeusement,les nuits sont douces nous sommes en petite altitude demain nous irons à la plage peut-étre àla pointe d'Espagne ou de petites plages se nichent entre de grands bloks
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